Réunis cet après-midi lors d'un congrès en ligne, les membres des Républicains ont décidé de la manière d'élir leur représentant pour l'éléction présidentielle de 2022. C'est finalement l'option de la primaire restreinte qui a été choisie, a annoncé ce samedi 25 septembre le président du parti Christian Jacob. Ce vote doit se dérouler le 4 décembre prochain et les adhérents LR seulement pourront y prendre part. Un choix que le candidat des Alpes-Maritimes Eric Ciotti qualifie de cohérent.
Les adhérents de LR, appelés à se prononcer par voie électronique depuis vendredi soir, ont choisi pour près de six votants sur dix (58%) l'option d'un congrès à
deux tours. Le taux de participation a atteint 50,28% des voix. "C'est une bonne nouvelle, ça permet le 4 décembre que le débat soit clos" et
que la droite soit "rassemblée derrière un candidat d'union", s'est félicité Christian Jacob.
Eric Ciotti a lui aussi réagi en quelques mots :
Les adhérents Les Républicains dans le cadre d'une procédure profondément démocratique ont choisi. Je respecte ce choix cohérent avec l'esprit de la Ve République.
Le 4 décembre, je solliciterai le soutien de ma famille politique @lesRepublicains à laquelle je suis toujours resté fidèle dans les jours de victoire mais aussi dans les jours de défaite.
— Eric Ciotti (@ECiotti) September 25, 2021
Un retour en arrière après l'expérience de 2016
Le vote portait sur une modification des statuts, qui depuis 2015 prévoyaient une primaire. Mais l'expérience a laissé un goût amer en 2016, éliminant Nicolas
Sarkozy dès le premier tour, et exacerbant les tensions jusqu'à l'échec de François Fillon à la présidentielle. Cette option ouvre la porte à une participation de Xavier Bertrand, en tête des sondages sans écraser le match, et qui serait "prêt à se soumettre" à un congrès
même s'il refuse une primaire, selon Christian Jacob.
Ce congrès sera mis sur pied sous la houlette d'un comité d'organisation comprenant "un représentant de chacun des candidats". Pour l'instant sont déclarés Valérie Pécresse (ex-LR) et Michel Barnier, partisans d'une primaire ouverte, ainsi qu'Eric Ciotti et Philippe Juvin.