Chef d'établissements à Ramatuelle, Saint-Tropez et Paris, il était reproché au médiatique Christophe Leroy de ne pas avoir déclaré les salaires de ses employés à l'Urssaf ou de les avoir minimisés entre 2013 et 2015.
En plus d'une amende de 3.000 euros, le chef devra régler la somme conséquente de 159.545 euros à l'Urssaf.
M. Leroy a également été condamné pour faux et usage de faux, pour avoir rédigé une fausse attestation. Alors que sa société était en redressement judiciaire, il avait adressé au mandataire judiciaire un courrier attestant que la situation était réglée avec un bailleur, ce qui n'était pas le cas.
Il devra donc verser 5.110 euros de dommages et intérêts à ce bailleur parisien.
Christophe Leroy a l'obligation de travailler pour payer les amendes et remboursements qui lui ont été infligés. Il lui est par ailleurs interdit de gérer une entreprise pendant dix ans.
Le 2 septembre, lors de l'audience, trois ans d'emprisonnement avec sursis avaient été requis à son encontre.
Un chef proche des vedettes comme Johnny Hallyday et Pamela Anderson
"Nous sommes satisfais de cette décision", a réagi auprès de l'AFP son avocat Thierry Fradet, du barreau de Toulon. "M. Leroy est relaxé du chef de prévention de banqueroute, c'était la demande la plus infamante".
Le chef qui a longtemps connu le succès notamment à Saint-Tropez s'affichant avec des vedettes comme Pamela Anderson, avait notamment été le grand ordonnateur du dîner de mariage du chanteur Johnny Hallyday en 1990 à Ramatuelle.
Né à Coutances, dans la Manche, ce fils de paysans aujourd'hui âgé de 57 ans, avait expliqué lors de l'audience avoir connu "des périodes de succès. Mais la vie a tourné et il y a eu des moments très noirs".
Le chef cuisine aujourd'hui au sein du Leroy Business Club à Paris, aux côtés de sa nouvelle compagne, où il est "en CDI" et indique toucher un salaire compris "entre 1.000 et 2.000 euros" par mois.
En 2021, Christophe Leroy avait aussi fait parler de lui en pleine pandémie, soupçonné d'avoir organisé des dîners clandestins onéreux avec le collectionneur Pierre-Jean Chalençon, tandis que les restaurants étaient fermés à cause des normes sanitaire.
L'organisation de ces évènements, qui plus avec est des dizaines de personne ne portant pas le masque, avait suscité l'indignation générale sur les réseaux sociaux.
