Avec l'entrée en vigueur du pass sanitaire et du certificat Covid européen, les aéroports s'organisent afin d'éviter l'engorgement pour la période estivale. C'est le cas de l'aéroport de Nice-Côte d'Azur (Alpes-Maritimes), qui rouvre dès ce mercredi 21 juillet son terminal 1 dédié aux vols internationaux.
Les compagnies British Airways, Iberia Express ou encore Turkish Airlines opéreront dans ce terminal jusqu'au 7 septembre prochain. Les vols qui partiront et atteriront dans cette zone de l'aéroport concernent plus spécialement les pays dans lesquels des restrictions de voyage existent, ou pour lesquels la France impose un contrôle renforcé des documents sanitaires comme le Royaume-Uni ou encore l'Espagne.
Le terminal 1 de Nice-Côte d'Azur n'a plus accueilli de voyageurs depuis le 16 mars 2020, date du premier confinement à laquelle le tourisme aérien international s'est brutalement interrompu.
En plus des accès au T1, les commerces seront aussi ouverts pour que les voyageurs puissent se restaurer avant ou après leur vol. De cette manière, l'aéroport international espère que l'embarquement des voyageurs sera plus fluide au sein du terminal 2.
Inquiétudes face au risque d'engorgement
Le 2 juillet, l'Union des aéroports français (UAF) avait mis en garde contre "le risque de congestion", avec des délais d'attente à l'embarquement pouvant atteindre jusqu'à 2h30. L'instance avait donc recommandé de renforcer les effectifs de gardes-frontières, et de réduire les contrôles sanitaires pour les passagers n'arrivant pas de "pays rouges".
En terme de fréquentation, l'aéroport de Nice-Côte d'Azur est le premier aéroport français hors région parisienne : il accueille chaque année près de 14 millions de voyageurs, tournant à plus de 1.400 vols par semaine avant l'épidémie de Covid-19.
Jean-Pierre Savarino, président directeur général du groupe Studiel et président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Nice Côte d'Azur avait expliqué en juin 2020 à France 3 Côte d'Azur que tant que le terminal 2 n'avait pas atteint sa capacité maximale de fonctionnement, le T1 n'avait pas vocation à rouvrir ses portes.
"C’est le marché et l’ouverture des frontières qui permettra de le faire", avait-il précisé il y a un an. C'est finalement l'évolution de la situation sanitaire et l'entrée en vigueur du pass à partir du 1er août qui lui aura fait changer ses plans.
